SYNDROME DE L’IMPOSTEUR

Chez l’infirmier jeune diplômé

7 personnes sur 10

sont concernées par le syndrome de l’imposteur.

30%

des jeunes diplômés infirmiers abandonnent dans les 5 ans.

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Pourquoi moi ? Je n’y arriverai jamais…

Pourquoi moi ? Un jour, ils vont découvrir que je ne suis pas à la hauteur. Je n’y arriverai jamais. La dernière fois, c’est parce que j’ai eu de la chance. Tu te dis ça au quotidien ? Alors tu souffres peut être du syndrome de l’imposteur.

Le syndrome de l’imposteur

Il s’agit de personnes qui rejettent plus ou moins systématiquement le mérite lié à leur travail et attribuent le succès de leurs entreprises à des facteurs externes (la chance, un travail acharné, les relations, des circonstances particulières). Elles se perçoivent souvent comme des dupeurs-nés qui abusent leurs collègues, leurs amis, leurs supérieurs et s’attendent à être démasquées d’un jour à l’autre…

L’intégration d’une nouvelle équipe

Cette étape est cruciale et redoutée de tout jeune diplômé… Elle peut être plus ou moins difficile selon le contexte, le service, le cadre de santé, et le personnel qui vous entoure. N’oublie pas que chaque expérience est unique, même si tu as vécu un stage difficile, garde le smile et va de l’avant. Cette fois-ci, tout se passera bien ! 

La durée d’intégration est très variable d’un service à l’autre. Elle dépend des conditions de travail et des effectifs. En principe, cet accompagnement dure plusieurs semaines consécutives (deux à quatre en moyenne pour les plus chanceux). Toutefois, cette période peut être reconduite si cela semble nécessaire, car en principe, à l’issue de l’intégration, le cadre du service doit faire le point avec le jeune diplômé pour évaluer son aptitude à prendre en charge les patients de façon autonome. Cette étape est indispensable, tu ne dois absolument pas faire l’impasse pour le bien des patients… et surtout le tien !

Affirmer son expertise

Le syndrome de l’imposteur fait baisser considérablement la confiance en soi. Cela peut affecter ton travail, et donc l’affirmation de ton expertise. À la sortie de l’école, tu as un bagage très important. Sélectionne le meilleur mais aussi le pire pour construire ta carrière professionnelle. En tant que jeune diplômé(e), c’est normal de douter de soi et de manquer d’assurance, pas de panique ! Tes diverses expériences à venir bosseront considérablement ta confiance. Pas à pas, tu acquiers un savoir-faire, une expertise, et t’amèneront à ne plus douter de toi !  Cela prendra du temps, mais avec l’aide de ton équipe, tu y arriveras. Pour l’avoir vécu, tu entendras souvent le médecin te dire « Pourquoi tu m’appelles ? Il va bien le patient ! », alors que tu avais raison et que quelque chose ne va pas. Doucement mais surement, tu te feras une place. 

TROUVER UN SOUTIEN EXTERIEUR

Avoir à tes côtés une personne (un conjoint, un ami, un collègue…) qui sait te dire de façon impartiale quand tu as fait du bon travail, qui t’aide à poursuivre tes objectifs et te guide sur les meilleures façons de t’améliorer.

NOTER LES COMPLIMENTS

À force de se dénigrer en permanence, on en finit par oublier ou ne pas tenir compte des compliments et autres preuves de nos performances. Aussi, prends l’habitude de noter tous les compliments et retours positifs que l’on te fait tout au long de l’année.

CESSER DE SE COMPARER AUX AUTRES

L’une des tendances majeures liées au syndrome de l’imposteur est de comparer constamment ses performances à celles des autres. Mais il existe un biais dans cette comparaison, qui nous pousse à mettre l’accent sur leurs réussites et à les mettre en parallèle avec nos lacunes. Avec cette stratégie, aucune chance d’en sortir valorisé ! 

ADMETTRE DE NE PAS TOUT SAVOIR

Il est tout à fait normal de ne pas tout maîtriser à 100% et heureusement ! Le top est de vouloir apprendre, quel que soit le domaine, il reste toujours de nouveaux savoirs à acquérir, des techniques à peaufiner…Il existe de nombreux supports, comme des conférences ou des formations qui t’aideront à progresser. Et cette sensation d’étendre tes connaissances contribuera à diminuer l’impression d’être un imposteur.

OH, JE ME RECONNAIS...

Tu es assailli(e) par le doute, la crainte d’être démasqué(e) ? Persuadé(e) que tu as été repéré(e), que tu n’as dupé personne.  Certains plus que d’autres n’ont pas conscience de leurs compétences réelles et attribuent leurs mérites à différents facteurs, tout autres. À la clé, un fort niveau de stress chronique, une hyper implication dans le travail, ou à l’inverse des freins inhibants, et une peur de l’échec…

FAIS LE TEST

Découvres si tu souffres du sentiment d’imposture, les risques et les clés pour en sortir. 

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